Le nid d’hirondelle est un mets très apprécié dans la gastronomie Asiatique, et n’est en fait pas produit par des hirondelles. Quelques espèces et sous-espèces de martinets qui, pour construire leur nid, produisent un mucus mucilagineux et comestible.
Cependant une seule espèce construit un nid entièrement comestible. Ce qui en fait un produit de luxe très recherché par la cuisine traditionnelle chinoise vietnamienne, et on lui attribue aussi de nombreuses vertus pour la santé.
Ces nids blanchâtres et translucides, parfois teintés de jaune, ont longtemps été récoltés dans les cavités de falaises abruptes et souvent en altitude, ou dans de vastes grottes reculées dans la jungle.
Ce mets coûteux était autrefois réservé aux rois et aux mandarins. Les empereurs chinois pensaient qu’ils conservaient leur jeunesse plus longtemps grâce aux vertus des nids et en faisaient importés d’Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Philippines et du Vietnam.
En Indonésie la minorité chinoise est encore très impliquée dans le négoce des nids, c’était un mets consommé par les rois et les édiles depuis au moins 1720, et le prix reste encore très élevé.
Un kilogramme de nids frais se vend à Hong Kong entre 3000 et 5000 dollars
En Polynésie française et au Restaurant Jimmy, nous avons gardé l’appellation de la Soupe au nid d’hirondelle, mais étant donné le prix au kilogramme, la recette n’est pas la même. Nous utilisons l’œuf pour rappeler la texture, en revanche l’apparence est légèrement différente de par sa couleur blanche plutôt que jaunâtre.